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AFFAIRE OMAR RADDAD, bientôt une révision grâce à l’ADN !

 

 

 

 

 

 

 

AFFAIRE OMAR RADDAD

 

 

Bientôt une révision grâce à l'ADN !

 

 

 

 

 

 

A la veille des 30 années de l’affaire Omar Raddad (le 23 juin prochain), il est intéressant de faire le point sur les avancées de ce dossier au regard des plus récentes expertises génétiques.

 

Les dernières analyses des traces biologiques présentes sur les scellés (le chevron, les portes de la cave à vin et celle de la chaufferie de la Chamade) ont permis de caractériser la présence, hormis celle de la victime, de quatre empreintes génétiques inconnues. Deux ont pu être transmises au FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques) et à ce jour, seul un de ces deux ADN n’a pas été rapproché avec l’ensemble des traces et profils génétiques enregistrés dans la base dudit fichier, tandis que l’autre a été rapproché avec le dossier d’un individu y figurant (un homme condamné plusieurs  fois et notamment pour des faits de violence). De surcroît, selon Laurent Breniaux, un expert judiciaire en génétique réputé, le risque d’erreur fortuite est quasi inexistant car il est seulement d'1 chance sur 23.000.000.000 !

 

On peut également rajouter que l’empreinte génétique qui n’a pas fait l’objet d’un rapprochement est tout de même également fort intéressante ; en effet, elle figure à de multiples reprises et notamment trente-quatre fois en mélange avec le sang de la victime, sur les inscriptions en lettres de sang ! De plus, l’expert relève que cet ADN correspondant à un profil génétique masculin inconnu se trouve précisément situé entre la jointure des doigts sur la trace de la main de Ghislaine Marchal, laissant supposer que l’individu tenait cette dernière lorsqu’elle a été apposée sur la porte. Il souligne de surcroît que cet ADN se trouve en plus grande quantité en fin de tracé des lettres démontrant que le scripteur n’était pas réellement la victime et qu’il s’agissait donc plus que vraisemblablement d’une mise en scène.

 

Enfin, dernier point, pour éviter toute suspicion de contamination des scellés (antérieure, concomitante ou postérieure à la commission du crime), malgré les précautions qui ont pu être prises, il semblerait particulièrement judicieux, simple et nécessaire de procéder à une discrimination des traces ADN en les comparant, comme cela se fait habituellement, avec les différents intervenants, OPJ et experts saisis dans cette affaire. Quoi qu'il en soit, apparemment l'identité de l'un des individus ayant participé à la mise en scène est désormais connue et il existe des suspicions sur l'identité du deuxième.

 

En fait, il y a donc aujourd'hui suffisamment d'éléments probants pour permettre le dépôt d'une nouvelle requête en révision !

 

 

 

- Voir aussi ci-après l'émission de Mireille Dumas "La Vie à l'Endroit" datant de 1999, dans laquelle la défense d'Omar Raddad annonçait son intention de réclamer des expertises des traces de sang -

 

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INTERPRÉTATION DOCTRINALE DES LOIS - COLD CASE - ERREUR JUDICIAIRE & CRIME NON ÉLUCIDÉ

 

Affaire Omar Raddad : Bientôt une révision grâce à l'ADN !  



18/06/2021
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